C’est à la maison de la culture que nous irons assister au maquillage des comédiens qui donneront un spectacle d’initiation au kathakali, danses rituelles du Kerala mettant en scène les dieux.
Cette séance de préparation des comédiens qui gisent immobiles pendant qu’on leur peint le visage ( en vert pour les gentils), selon un code propre à chaque personnage ( on nous les a affichés au mur pour les reconnaître) a constitué une vraie gageure pour rester éveillée. Quelques autres touristes partagent avec nous le privilège de pouvoir photographier ces préparatifs qui se font dans une salle sans air conditionné dont le confort et le décor seraient désavoués même dans les MJC du 93 en 68! Les balcons sont réduits à de simples moignons de béton hérissés de fers à béton rouillés protégés(?) par des bouteilles en plastique et où s’entassent plusieurs couches de détritus….
Black out total jusqu’au moment de descendre dans la salle de représentation où le professeur nous montre comment exprimer un sentiment avec un battement de paupière ou un geste de la main; la démonstration est intéressante. Ensuite travaux pratiques, cela se gâte! Une scène du Rhamayana nous est proposée. Une démonesse tente de séduire un dieu en utilisant tous les artifices de la séduction féminine( en fait tous les rôle sont tenus par des hommes tant les costumes et les accessoires sont lourds). Le dieu est un homme fidèle, il repousse ses avances et la démonesse folle de colère reprend l’aspect d’une démonesse. La musique rythme la mesure et les « dialogues »
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