samedi 1 mars 2008

Mardi 11 Décembre- De Munnar à Theni, au pays des plantations de thé











































































La matinée est frisquette; le guide trouve qu’il fait très froid, on est à 1500m d’altitude, mais le ciel est plus dégagé et nous refaisons la petite route cahotante qui nous a amenés jusqu’ici en car cette fois. Nous prenons vraiment notre temps pour admirer les collines et leurs plantations de thé. A chaque nouveau détour, nouvelle photo tant ce paysage est attrayant.
Nous allons reprendre la route qui mène de Munnar à Madurai et nous verrons au fil des plantations les « tea pluckers ».Ce sont les anglais qui ont introduit ces plantations dont les premiers plants ont été volés aux chinois ( pas le meilleur thé dans cette région, les meilleurs sont toujours au sommet, les plus difficiles à exploiter). Les paysans qui assurent la récolte sont toujours originaires du Tamil Namud, quelque soit le pays dans lequel les britanniques l’ont exploité: Kenya, Île Maurice; ils sont ainsi assurés que le transfert de technologie se fait bien.
Après le thé, plus bas en altitude nous longeons les champs de cardamome, la reine des épices en Inde ( le roi étant le poivre). Les petites capsules vertes poussent au niveau du sol et ne s’épanouissent qu’à l’ombre, l’ombre des feuillages de la plante elle-même, renforcée par l’ombre des grands arbres qui les protègent.
Plus tard, après avoir franchi des barrières qui matérialisent la douane avec l’entrée au Tamil Namud, nous entamons la longue descente vers Theni. La circulation est toujours aussi acrobatique mais moins dense, il n’ ya quasiment plus de voitures particulières, que des camions. Cet état est bien différent du précédent: plus pauvre, moins moderne il séduit par ses couleurs, ses femmes au sourire éclatant et qui portent toujours des fleurs dans les cheveux; pour les femmes mariées, les époux vont chaque matin acheter les fleurs fraîches pour la fleurir avant qu’elles n’aillent travailler à refaire la route…... Les petites écolières ont-elles aussi des fleurs dans les cheveux. Leur couleur diffère selon la classe. L’habitat est adapté au climat beaucoup plus sec que le kérala, les toits sont couverts avec des palmes de cocotiers.
Les travaux de champs se déroulent au long de notre trajet et nous voyons près des cocoteraies le travail de la fibre de coco. Tout est à prendre dans le cocotier: les noix, les fibres, et la fleur pour l’alcool (le toddy)…Aux cocoteraies succèdent des champs de canne à sucre.
On voit aussi sur la route des troupeaux de zébus, et dans les rizières les paysannes qui travaillent aux champs; tout parait joyeux sous le soleil qui tape vraiment. L’arrêt dans un petit café de Theni renforce cette impression de vitalité. C’est l’heure du déjeuner pour les locaux qui se sont attablés et mangent avec leurs doigts comme chez eux.

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