samedi 1 mars 2008

Lundi 10 Décembre



























Le temps est couvert et la brume masque un peu les arbres magnifiques qui bordent la route qui nous conduit à Munnar. Premier arrêt dans une plantation de caoutchouc. Les pots ont leur petit abri bleu perso antipluie. On nous explique comment obtenir et traiter le latex; et l’on voit en effet un peu partout des petits tapis de caoutchouc plus ou moins bruns selon leur phase de séchage accrochés aux abords de chaque maison. Ce n’est pas esthétique mais cela assure la richesse de leurs propriétaires.
L’arrêt suivant, aux abords d’une cascade est très folklorique: on va boire du thé « massala »dans une petite massala chai ( boutique à thé). Le lait qui sert à infuser le thé est chauffé pour infuser le mélange d’épices, de la cardamome et du gingembre, qui lui donne son arôme.
Le déjeuner se déroule dans une plantation de thé; la nourriture y est un peu décevante après ces deux jours de grande cuisine mais le cadre naturel est beau. De magnifiques tulipiers du Gabon viennent illuminer de rouge le fond vert des plantations de thé.
Pour la suite du programme de l’après-midi, nous ne serons plus que Françoise et moi car on nous annonce des chemins non goudronnés en jeep et une petite marche à pied pour découvrir le Parc National. Cette excursion ne présente en fait aucun intérêt; la vue est quasi-bouchée, il est interdit de quitter la route une fois que le petit car obligatoire nous a déposés; quelque chèvres des montagnes (taht) broutent et les fleurs bleues typiques de la région, les Kubili,qui ne poussent que tous les douze ans viennent de se faner. Les locaux ont fait eux aussi le déplacement, c’est un lieu prisé pour les lunes de miel; de petites échoppes le long de la route vendent des fruits et des carottes très rouges. On reprendra la jeep pour aller jusqu’à l’hôtel perdu dans la montagne, aux abords d’un village très authentique lui aussi.
L’hôtel Black Berry est très simple, très écolo, avec ses petits pavillons dispersés dans la pente. A la boutique,vente d’huiles essentielles et au restaurant on goûte un vin blanc local, pas fameux, pour arroser un menu plus frugal; on apprend à reconnaître les épices et on révise le vocabulaire basique des légumes ( aloo= pommes de terre Dahl =lentilles..).

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