samedi 1 mars 2008

Madrai-installation au Taj Garden Retreat et cérémonie du soir au temple















Nous n’arriverons que vers 14h30 à notre hôtel le Taj Garden Retreat situé aux environs de Madurai qui allie ainsi la tranquillité, la vue dominante sur la ville depuis la terrasse et un très beau parc avec de nombreuses variétés d’espèces d’arbres où déambulent les paons arrogants( le véhicule de Sangha).
Le déjeuner sera servi sur la terrasse, pas de buffet à cette heure tardive, la nourriture déçoit un peu dans ce cadre; le ciel est lui aussi un peu gris et le soir arrive trop vite avec son cortège de moustiques pour profiter longtemps de la piscine.
Départ pour le temple à 20h, nous allons assister à la cérémonie du coucher des divinités auxquelles sont consacrées le temple de Madurai: Shiva et son épouse Parvati. Chaque soir les fidèles se pressent avec les pèlerins autour des brahmanes qui sortent Shiva de son Naos pour l’emmener dormir auprès de Parvati. Chaque soir cette même cérémonie se renouvelle, comme chaque matin à 5h celle de leur lever.
L’arrivée au temple se fait en tuck-tuck car notre minibus ne peut entrer dans cette zone; le bain de foule est garanti au moment de monter dans le tuck-tuck! Nous sommes assaillis par le bruit des klaxons et le cortège habituel des mendiants, femmes et enfants qui vivent du tourisme: cartes postales, fleurs, colliers, bracelets, artisanat ….Ils ne nous lâcheront plus et nous attendrons jusqu’à la sortie; l’une des femmes viendra même nous relancer le lendemain.
Le bruit et l’agitation à l’intérieur de l’édifice sont tout aussi impressionnants; on y accède par une longue galerie où les marchands du temple proposent les offrandes. Des grands étals de fleurs fraîches de toutes les couleurs constituent un ravissement pour les yeux et l’odorat. Nous serons marquées de la pastille rouge sur le front avant d’entrer (comme Citta dont c‘était le signe de reconnaissance pour son sauveur le singe). Le palanquin où l’on assied Shiva est là juste devant nous; son entrée au Naos est salué par une fanfare avec roulements de tambour et à la trompette donnant une atmosphère quasi fellinienne à l’ensemble. Les pèlerins hommes sont nus jusqu’à la taille et vêtus de leur seul pagne noir et leur visage est parfois noirci. Les brahmanes, les seuls autorisés à porter le palanquin portent un pagne blanc et se reconnaissent à la corde qui ceint leur cou et leur corps ( qu’ils ne doivent enlever en aucune circonstance depuis le jour de leur consécration vers l’âge de 12 ans; ils font des nœuds tant qu’elle reste trop grande).
A la sortie il nous faut évacuer un peu la tension de ce moment très fort en jouant aux touristes: marchandage, photos avec les vaches de la rue…

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